Le sens chrétien de la mort est révélé à la lumière de la mort et de la résurrection du Christ.
L’âme chrétienne qui meurt dans le Christ Jésus quitte ce corps pour aller demeurer auprès du Seigneur.
Les funérailles chrétiennes ne confèrent au défunt ni sacrement ni sacramental, puisqu’il est « passé » au-delà de l’économie sacramentelle.
Elles n’en sont pas moins une célébration liturgique de l’Église, et nécessite donc une préparation.
La préparation de la célébration des obsèques, c’est quoi ?
La préparation de la célébration peut constituer un temps fort pour la famille, car la rencontre avec la communauté chrétienne a souvent un impact émotionnel. Lorsque l’on fait l’expérience du deuil, on éprouve un besoin d’écoute, de solidarité et d’amitié.
Pendant cette préparation, différents points sont abordés :
– la personnalité du défunt et les circonstances de son décès,
– le sens que l’on veut donner à la célébration en tenant compte de l’assemblée,
– le choix des textes,
– les intentions de prière pour la prière universelle,
– le choix ou non de l’eucharistie
– les chants et la musique,
– la participation des proches, éventuellement un témoignage sur le défunt.
Quel est le sens des différents rites ?
Le cierge pascal allumé symbolise la présence dans le monde de Jésus-Christ Ressuscité.
Le rite de la lumière : Le geste de prendre la flamme du cierge pascal pour allumer les cierges qui entourent le cercueil signifie que la lumière du Christ ressuscité est la source de notre espérance.
Le rite de la croix rappelle que Jésus nous a aimés jusqu’au bout, jusque dans sa mort sur la croix.
L’encensement est un signe de respect pour le défunt et symbolise notre prière qui monte vers Dieu.
L’aspersion avec l’eau bénite rappelle l’eau du baptême.
Les gestes et signes d’amitié : les fleurs sont signes de sympathie, d’amitié, de solidarité. Elles sont aussi signe d’une vie sans cesse renouvelée qui continue par-delà la mort. D’où l’importance de fleurs « fraîches ». Des objets familiers peuvent être significatifs de ce qui avait valeur aux yeux du défunt. Le geste du dernier adieu est un signe d’affection ou d’amitié que l’on peut faire par exemple en posant la main sur le cercueil.
En cas de décès, que faut-il faire ?
La famille s’adresse en premier lieu à la paroisse, avec qui elle va décider du jour et de l’heure des obsèques. Ensuite, elle rencontre le prêtre ou le laïc qui l’accueille et prépare avec elle la célébration. Il est d’usage de laisser un don (casuel) afin de participer aux charges d’entretien de la paroisse ou sera célébrer les funérailles.
Rappelons que nous devons prier pour nos défunts, car ils ont besoin d’une purification pour être pleinement avec Dieu. Notre prière peut les aider dans leur chemin de purification, en vertu de ce qu’on appelle « la communion des saints », c’est-à-dire la communion de vie qui existe entre nous et ceux qui nous ont précédés. Il y a, dans le Christ, un lien mutuel et une solidarité entre les vivants et les morts.
Enfin, précisons qu’il est possible d’offrir des messes à l’intention des défunts de sa famille. En même temps que c’est l’occasion pour une famille de se rassembler pour faire mémoire de ceux qui nous ont quittés, c’est aussi la plus belle prière qui puisse leur être faite devant Dieu. Aussi n’hésitons pas à demander des messes pour le repos des défunts que nous aimons !